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La France d'en bas
12 juin 2008

Le choc !

Aujourd'hui   JEUDI 12 JUIN 2008.

Je suis en arrêt de travail pour  trois jours , le temps de suivre un traitement prescrit jusqu'à DIMANCHE par mon médecin afin de soulager des douleurs aigues , et ressenties dans le dos et particulièrement  en bas de la colonne vertébrale.Ces douleurs qui avaient commencé il y a une paire d'années , semblent revenir et s'accentuer  .  Des résultats  de radiographies  de 2005 que j'ai conservé , témoignent de la présence d'arthrose  dans ces endroits , et j'ai fait d'emblée un rapprochement  avec cette souffrance .

Mais cet arrêt me permet de tenter de me remettre d'un choc reçu hier matin ,en prenant mes fonctions à 8heures. Ces minutes qui ont commencé ma journée et toute cette journée , je l'ai ai vécu comme un cauchemar dans lequel je n'arrive pas à sortir .  Je voudrais que ce soit un cauchemar  et me réveiller .

huit heures !  J'arrive ponctuelle comme à l'accoutumée , ouvre les portes des salles de réunions  , et regarde  le planning des salles .  Je vois une réunion prévue de la direction , et je m'active à préparer à la demande de réservation , du café , des boissons , serviettes et des gâteaux  préparés dans des assiettes.

Je doigt faire vite afin d'être à l'accueil à temps pour réceptionner le courrier à l'arrivee du facteur , et surtout  afin que tout soit prêt  pour l'arrivée des collaborateurs et du directeur .Mais quelle ne fût pas ma surprise de voir une collègue venir me joindre au bout de dix minutes , ce qui est inhabituel de sa part.

Bonjour FRANCINE ! me dit t'elle . Puis en enchaîna "Il faut que tu ailles voir DELHINE tout de suite dans son bureau ". (DELPHINE BENOIS est la nouvelle RH  nommée sur notre site depuis un mois ).

"Laisse les gâteaux , je vais continuer à préparer la salle , car elle t'attend tout de suite !"                      Ne comprenant pas le pourquoi du "tout de suite" , alors que la journée était à peine commencée  et qu'il y avait urgence pour les préparations , je lui ai demandé si il y avait quelques chose" de gràve en toute réponse.  "non !"rétorqua t'elle en baissant les yeux , puis elle  tourna les talons.                                    Je me rend donc à la convocation qui n'était pas au programme, et prise d'une soudaine angoisse .Je la vois encore là plantée devant sa porte me serrer la main , et l'entend encore me dire.

"Venez FRANCINE , nous allons chez FERNANDO  qui nous attend ! ". (FERNANDO  est le prénom du nouveau directeur de PLASTIC OMNIUM auto extèrieur , FERNANDO ALVES).  Arrivées , le diecteur m'invita à m'asseoir et demanda à la RH d'appeler aussitôt la standardiste . Puis à leur tour , elles prirent place à côté de moi . J'ai alors compris ce qui ce tramait en devisageant notre responsable tout gèné .

FERNANDO commença par nous appeler gentiment par nos prénoms , et marquat un temps avant de nous dire  combien sa tache était difficile à effectuer  , pour nous annoncer ce qu'il avait  à nous apprendre , d'autant plus qu'il  s'est habitué à nous deux , que MARTINE et moi avoins des personnalités diifèrentes  , mais tout aussi attachantes .

"Vos postes vont être supprimés vers 2010 quand des travaux prévus depuis longtemps vont commencer, pour réinstaller  les bureaux aillieurs . Nous souhaitons par un premier temps 6 volontaires venant de  la main d'oeuvre indirecte,pour quitter l'entreprise.  Il y a un délais fixé jusqu'à DECEMBRE  2008."  Puis il  y aura un reclassement  pour les autres  qui resteraient au  sein de l'entreprise.                                                   Je suis atterrée , reste interdite , ne  pouvant pas croire  mes oreilles de ce qu'elles viennent entendre. Je suis  arrivée par ce matin ensoleillé  , avec ces douleurs dorcales  qui reviennent par période,mais avec le moral  coutumier  , et me disant que ces douleurs dues à l'arthrose repartiraient  avecun petit traitement .  Et là tout  par un coup , je vois ma carrière de  32 ans s'écrouler comme un château de cartes  , en quelques secondes . J'entend notre directeur continuer  son discour, puis la RH reprendre la parole entr-coupée par une question posée par ma collègue , qui elle semble mieux encaisser  l'info . Mais je n'arrive pas à rester concentrée , comme assommée ,  je n'ai pas la force de parler tellement j'ai mal à l'intèrieur  de moi. Cette fois  ,à cette douleur dorcale , des autres se réveillent et que je n'arrive pas à  définir . Une douleur dans les tripes  , la poitrine , la gorges se noue et les larmes  qui ne coulent pas .  j'ai du mal mais parviens quelques instants à sortir de ma torpeur , et écoute le directeur poursuivre .              " Des négociations avec les délégués auront lieu . La première réunion se tiendra  le 16 JUIN .  Sachez que ma porte est ouverte pour vous recevoir  quand vous voulez  . DEPLHINE enchaîna d'une voix douce " Et moi aussi , vous pourrez venir et poser des questions autant que vous voulez "  .  L'entre-vue terminée ,nous sommes parties reprendre nos fonctions comme si rien ne s'était passé . Une pensée me traverse à nouveau , je me dis " NON ce n'est pas possible , c'est irréel , NON je viens de faire un cauchemard  etvaisme réveiller "  Puis une voix m'interpelle " ça va aller ?"   c'est DELPHINE et je ne répond pas . Je ne suis pas dans mon lit , c'est du réel .  J'entend une  autre voix de je ne sais qui , qui m'interpelle  " OH ça n'a pas l'air d'aller FRANCINE  !",je ne me retourne et continue à marcher , car je prend  conscience que mon visage est décomposé .  Malgré cette nouvelle douleur encore plus difficile à supporter , et  qui s'ajoute   à celle qui va me conduire chez le médecin dans la soirée , je garde ma fierté  et ne pouvais regagner tout desuite mon bureau .  Je suis donc allée me retirer quelques minutes loin des regards . Le tri de mon courrier a été ce matin là , très long et difficile . J'éprouvais beaucoup de difficulté à trouver les casiers de chaque destinataires des lettres que je tenais , alors que d'habitude  c'est sans chercher que je dispatche mon courrier.  Impossible de me concentrer , et j'avais l'impression de ne pas pouvoir terminer mon travail .J'ai dû interrompre plusieurs fois pour vérifier ce que je faisais , marquant un temps de repos .   Quand soudain , je vois PIERRE KOCK  arriver  , et je replonge la tête dans mon courrier  pour l'ignorer. Si il y a un individu  que je ne souhaite plus voir , c'est bien celui là .  Et il vient comme tous les jours  sans me dire bonjour . Ce n'est pas une surprise compte tenu  de ce qui s'est passé entre lui et moi  , au mois de JANVIER .  Mais ce qui est  dur à supporter ,  c'est  sa façon de faire son entrée pour me narguer . Il prend tout son temps sachant que nous sommes seuls  , il sifflote et cherche longuement dans son casier le courrier  qu'il laissera , de celui qu'il prendra  .  Il reparti  ainsi , et cette façon de siffler qui veut dire .... "ça y est , tu es dans la merde, qu'elle bonne nouvelle!"

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