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La France d'en bas

16 juin 2008

inauguration de DIDEROT et l'article

LUNDI 16 JUIN 2008.

C'est aujourd'hui que sera annoncé officiellement  la suppression de 6 postes situés dans la main d'oeuvres indirectes , dont la mienne et celle de la standardiste .L'annonce se fera pendant  la réunion du CE ,  qui est prévue  dans le courant de cet après midi .

Je repris  mon travail ce matin , en répètant les mêmes tâches quotidiènnes de la première heure. Mais cette fois ci  j'avais à peine réceptionné mon courrier , qu'un ouvrier arriva et me demanda l'autorisation d'ouvrir le journal de la direction . J'étais un peu surprise  et il n'a pas attendu ma réponse ,quand il le saisit et se mis à chercher la page sur LANGRES . Il m'expliqua qu'à l'atelier il avait entendu parler d'un article disant qu'une ouvrière venait d'apprendre son licenciement , et qu'au bord des larmes elle se tenait devant la statue DIDEROT.Elle a dit se demander ce qu'aurait pensé le philosophe , s'il voyait comment on traitait l'être. Nous avons lu  cet enquart  ,et je me suis gardée de répondre que l'ouvrière , c'était  moi. Mais d'autres personnes sont également arrivées une heure plus tard  , pour voir précisément cet article . Il semble que la nouvelle aie circulé en un rien de temps , alors qu'il y a eu d'autres faits divers .

Des réactions aussi inatendues que sincères  , m'ont touchées à cet instant .

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13 juin 2008

4 JANVIER 2008 : Mon accrochage avec P. K

Son apparition m'a replongée quelques mois en arrière  . Je le revois  en ce début de JANVIER   venir me trouver , alors que je classais tranquillement des contrats .  Comme tout à l'heure , nous étions seuls,et heureusement pour moi  , il n'y avait aucun témoins quand je lui ai sorti des grossièretés.  J'ai cru en premier qu'il  venait me demander une réservation d'un véhicule de société , car je suis également chargée de leurs gestion. Comme je suis à l'accueil , je commence toujours par un bonjour avec le sourire d'usage d'ordinaire , mais il était plutôt froid celui là  , avant de demander poliment  ce qu'il voulait .

" rien!" me répondit t'il  .."Il faut qu'on cause !"  ...Je renchaîne "Et bien cause , je t'écoute!". " Autrefois ,on s'entendait bien  tout les deux  , on se faisait la bise , et je ne comprend pas pourquoi tu ne me parles plus "      C'est vrais qu'autrefois , nous étions en bon terme . Nous nous sommes retrouvés à faire l'anniversaire  d'un cousin par alliance.   Nous avions rigolé et chanté ensemble. A cette  époque ce cousin faisait du syndicalisme  à la CGT de PLASTIC SU (spécialité conteneurs ) ,entreprise  située dans les mêmes murs que la nôtre PLASTIC AE (spécialité automobiles ). Nous étions tous sous une même enseigne PLASTIC OMNIUM , avant qu'il y eu une fusion . Il étaient tous les deux  délégués , au grand malheur  des militants honnêtes et surtout  des adhérents  . Le premier a retourné sa veste au bout de cinq  ans . Il avait réussi à mener les grèves pour les 35 heures  , c'était un bon meneur et avait réussi ses revendications .  Devenu gênant pour l'entreprise , celle ci l'a acheté en lui proposant un poste vacant de responsable de sécurité  . Son attitude a radicalement changé vis à vis des gens . Lui qui n'a pas de bagages , qui a travaillé comme simple ouvrier ,se retrouve cadre et se fait remarquer pour la frime .   Oublié le temps ou il portait une casquette CGT , oubliées  les manifs d'un temps encore pas si lointain. Aujourd'hui  , non seulement on ne se contente plus d'engueuler  les gens avec zèle , mais on dénonce  l'employée qui a oublié les chaussures de sécurité  , on envoye des E-MAIL  aux directeurs , aux RH comme quoi un tel ne s'est pas conformé aux réglements . On ne se préoccupe pas si cette employée est sur la scellette , d'un plan sociale en construction . Et le dernier P. K a quand à lui , suivi le même chemin un peu plus tard .

La sympathie que j'ai eu pour le "camarade " , a alors été remplacée par un dégoût profond . Ce type que j'ai longtemps cru naîvement qu'il était tout le contraire de ce cousin , c'est à dire loyal et digne , s'avèrait pire encore . Je reviens à ce matin de JANVIER ou l'explication  que j'étais invitée à lui  donner , tourna  un dialogue court mais houleux .  Je le dévisage  à cet instant .Il est là planté à côté de moi et de mon bureau et attendant ma réponse . C'est alors que je pose mes contrats toujours  assise , je pivote mon fauteuil de façon à le regarder droit  dans les yeux .

Le soutenant du regard jusqu'au bout , je lui dis : " C'est vrais  que je ne te parle plus , si ce n'est que pour une réservation de véhicule .  Par contre  je répond toujours bonjour ! , car je suis à l'accueil .Mais  mon emploi ne m'oblige pas à embrasser , ni à me lier d'amité.Et moi je n'ai pas pour  principe à me laisser embrasser par des gens  qui me dégoûtent ".

Je  continue à le fixer , et son visage vire au rouge , son regard prend une autre allure, il devient noir , et  je le sent devenir méchant .  Mais je ne me démonte pas , ne lui laisse pas le temps de répliquer en enchaînant aussitôt sur un ton cinglant .

"Je te signale  que je ne te demandais rien , que je vaque à mon travail, et que c'est toi  qui n'est pas à ton poste et qui me venu jusqu'au mien dans un but  trictement privé ". " Alors je joue  le jeu de la franchise , puisque  tu  m'y invites  ". " Et tu es prévenu que ma franchise va être désagréable à supporter . Ceci dit toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ". " Tu es délégué  , mandaté par  des ouvriers et employés .  Tu es donc censé les représenter,alors  qu'en réalité tu cires les pompes de SERRANO  tous les matins , à 8 heures 15 et pendant une bonne demi-heure" .

J'allais poursuivre ,mais il réussi à me couper la parole en répliquant avec agressivité   "  C'est ma vie privée , tu t'attaques à ma vie privée ,  ça ne te regarde  pas ". Je me rebiffe et lui réplique en haussant la voix .

" Comment ta vie privée ? ...ce n'est plus ta  vie privée à partir du moment ou tu lui cires les pompes , ou plus précisément , tu te vautres dans un fauteuil de son bureau et boit le café avec  le directeur . Tu n'as rien à y faire pendant tes heures labàs dans les bureaux éxtèrieurs à notre entreprise  . Tu ne fais pas partie du PLASTIC SU ". En tant  que chargée d'ouvrir toutes les salles des deux usines et de les préparer à chaque demande de réservation , je suis en bonne place pour voir ce qui se passe , je vois ton manège  régulier  et depuis longtemps ."  "Quand à la vie  privée je la respecte . libre à toi de fréquenter un directeur"  . "Oh oui  !"  se vante t'il  "Je  vais chez lui , boit l'apèritif  et mange avec lui !"  Mais ce n'est  pas un scoop pour moi " lui  ai je répondu . Je poursuit  . "Tu fais la fête avec ton pote . Tu m'as fait affranchir une fois ,une  soixantaine de  cartes d'invitations à titre  personnel . Parmi les destinataires , beaucoup portaient le même nom que le  tien , et une parmi ces invitations était destinée au directeur." A la vue de mon étonnement ,tu m'as avoué que c'était des invitations pour fêter  tes cinquantes  ans , dans une salle louée à la ville ". " Ah je vois que je te rafraîchi la mémoire , j'avais hésité  à affranchir et tu le comprenais bien  . C'est pourquoi tu as utilisé le tampon  personnalisé de la  CGT , pour que ça passe sans que personne n'intervienne ." Puis en réffléchissant , quand je prend du recul , je  réalise que tu as tendance à choisir une catègorie de potes bien précise . Ce n'est pas  le premier  directeur avec qui tu fais la fête . Il y en a eu d'autres  . C'est vrais qu'il y en avait qui étaient apprèciés du personnel  ". Il attaqua que pour le courrier , il aurait eu tord  de s'en priver , ainsi de profiter des véhicules de la société pour aller chez son beau frère dans le midi , car en tant que délégué  il peut se permettre . Il soutient ses îdées en argumentant de même , qu'il y avait des cadres qui en faisaient  autant , dont un directeur qui était parti en vacances en ESPAGNE  avec toute sa famille, et avait eu un accident avec l'espace  de la société labàs . Cette explication  supplémentaire  , a été du fait des suites d'un refus de ma part , pour lui ceder une 307 break de la société  .  ( il y a 4 ans environ de celà  )   C'était au mois de MAI  , ou il y avait  eu unjour férié un JEUDI.   

12 juin 2008

Le choc !

Aujourd'hui   JEUDI 12 JUIN 2008.

Je suis en arrêt de travail pour  trois jours , le temps de suivre un traitement prescrit jusqu'à DIMANCHE par mon médecin afin de soulager des douleurs aigues , et ressenties dans le dos et particulièrement  en bas de la colonne vertébrale.Ces douleurs qui avaient commencé il y a une paire d'années , semblent revenir et s'accentuer  .  Des résultats  de radiographies  de 2005 que j'ai conservé , témoignent de la présence d'arthrose  dans ces endroits , et j'ai fait d'emblée un rapprochement  avec cette souffrance .

Mais cet arrêt me permet de tenter de me remettre d'un choc reçu hier matin ,en prenant mes fonctions à 8heures. Ces minutes qui ont commencé ma journée et toute cette journée , je l'ai ai vécu comme un cauchemar dans lequel je n'arrive pas à sortir .  Je voudrais que ce soit un cauchemar  et me réveiller .

huit heures !  J'arrive ponctuelle comme à l'accoutumée , ouvre les portes des salles de réunions  , et regarde  le planning des salles .  Je vois une réunion prévue de la direction , et je m'active à préparer à la demande de réservation , du café , des boissons , serviettes et des gâteaux  préparés dans des assiettes.

Je doigt faire vite afin d'être à l'accueil à temps pour réceptionner le courrier à l'arrivee du facteur , et surtout  afin que tout soit prêt  pour l'arrivée des collaborateurs et du directeur .Mais quelle ne fût pas ma surprise de voir une collègue venir me joindre au bout de dix minutes , ce qui est inhabituel de sa part.

Bonjour FRANCINE ! me dit t'elle . Puis en enchaîna "Il faut que tu ailles voir DELHINE tout de suite dans son bureau ". (DELPHINE BENOIS est la nouvelle RH  nommée sur notre site depuis un mois ).

"Laisse les gâteaux , je vais continuer à préparer la salle , car elle t'attend tout de suite !"                      Ne comprenant pas le pourquoi du "tout de suite" , alors que la journée était à peine commencée  et qu'il y avait urgence pour les préparations , je lui ai demandé si il y avait quelques chose" de gràve en toute réponse.  "non !"rétorqua t'elle en baissant les yeux , puis elle  tourna les talons.                                    Je me rend donc à la convocation qui n'était pas au programme, et prise d'une soudaine angoisse .Je la vois encore là plantée devant sa porte me serrer la main , et l'entend encore me dire.

"Venez FRANCINE , nous allons chez FERNANDO  qui nous attend ! ". (FERNANDO  est le prénom du nouveau directeur de PLASTIC OMNIUM auto extèrieur , FERNANDO ALVES).  Arrivées , le diecteur m'invita à m'asseoir et demanda à la RH d'appeler aussitôt la standardiste . Puis à leur tour , elles prirent place à côté de moi . J'ai alors compris ce qui ce tramait en devisageant notre responsable tout gèné .

FERNANDO commença par nous appeler gentiment par nos prénoms , et marquat un temps avant de nous dire  combien sa tache était difficile à effectuer  , pour nous annoncer ce qu'il avait  à nous apprendre , d'autant plus qu'il  s'est habitué à nous deux , que MARTINE et moi avoins des personnalités diifèrentes  , mais tout aussi attachantes .

"Vos postes vont être supprimés vers 2010 quand des travaux prévus depuis longtemps vont commencer, pour réinstaller  les bureaux aillieurs . Nous souhaitons par un premier temps 6 volontaires venant de  la main d'oeuvre indirecte,pour quitter l'entreprise.  Il y a un délais fixé jusqu'à DECEMBRE  2008."  Puis il  y aura un reclassement  pour les autres  qui resteraient au  sein de l'entreprise.                                                   Je suis atterrée , reste interdite , ne  pouvant pas croire  mes oreilles de ce qu'elles viennent entendre. Je suis  arrivée par ce matin ensoleillé  , avec ces douleurs dorcales  qui reviennent par période,mais avec le moral  coutumier  , et me disant que ces douleurs dues à l'arthrose repartiraient  avecun petit traitement .  Et là tout  par un coup , je vois ma carrière de  32 ans s'écrouler comme un château de cartes  , en quelques secondes . J'entend notre directeur continuer  son discour, puis la RH reprendre la parole entr-coupée par une question posée par ma collègue , qui elle semble mieux encaisser  l'info . Mais je n'arrive pas à rester concentrée , comme assommée ,  je n'ai pas la force de parler tellement j'ai mal à l'intèrieur  de moi. Cette fois  ,à cette douleur dorcale , des autres se réveillent et que je n'arrive pas à  définir . Une douleur dans les tripes  , la poitrine , la gorges se noue et les larmes  qui ne coulent pas .  j'ai du mal mais parviens quelques instants à sortir de ma torpeur , et écoute le directeur poursuivre .              " Des négociations avec les délégués auront lieu . La première réunion se tiendra  le 16 JUIN .  Sachez que ma porte est ouverte pour vous recevoir  quand vous voulez  . DEPLHINE enchaîna d'une voix douce " Et moi aussi , vous pourrez venir et poser des questions autant que vous voulez "  .  L'entre-vue terminée ,nous sommes parties reprendre nos fonctions comme si rien ne s'était passé . Une pensée me traverse à nouveau , je me dis " NON ce n'est pas possible , c'est irréel , NON je viens de faire un cauchemard  etvaisme réveiller "  Puis une voix m'interpelle " ça va aller ?"   c'est DELPHINE et je ne répond pas . Je ne suis pas dans mon lit , c'est du réel .  J'entend une  autre voix de je ne sais qui , qui m'interpelle  " OH ça n'a pas l'air d'aller FRANCINE  !",je ne me retourne et continue à marcher , car je prend  conscience que mon visage est décomposé .  Malgré cette nouvelle douleur encore plus difficile à supporter , et  qui s'ajoute   à celle qui va me conduire chez le médecin dans la soirée , je garde ma fierté  et ne pouvais regagner tout desuite mon bureau .  Je suis donc allée me retirer quelques minutes loin des regards . Le tri de mon courrier a été ce matin là , très long et difficile . J'éprouvais beaucoup de difficulté à trouver les casiers de chaque destinataires des lettres que je tenais , alors que d'habitude  c'est sans chercher que je dispatche mon courrier.  Impossible de me concentrer , et j'avais l'impression de ne pas pouvoir terminer mon travail .J'ai dû interrompre plusieurs fois pour vérifier ce que je faisais , marquant un temps de repos .   Quand soudain , je vois PIERRE KOCK  arriver  , et je replonge la tête dans mon courrier  pour l'ignorer. Si il y a un individu  que je ne souhaite plus voir , c'est bien celui là .  Et il vient comme tous les jours  sans me dire bonjour . Ce n'est pas une surprise compte tenu  de ce qui s'est passé entre lui et moi  , au mois de JANVIER .  Mais ce qui est  dur à supporter ,  c'est  sa façon de faire son entrée pour me narguer . Il prend tout son temps sachant que nous sommes seuls  , il sifflote et cherche longuement dans son casier le courrier  qu'il laissera , de celui qu'il prendra  .  Il reparti  ainsi , et cette façon de siffler qui veut dire .... "ça y est , tu es dans la merde, qu'elle bonne nouvelle!"

13 octobre 2007

souvenirs , d'une française de la FRANCE d'en bas

 

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ou le temps du bonheur , et de notre jeunesse . Me voici en corse en AOÛT 1986  ,dans un paysage sur fond de ciel bleu .

ci-contre:  rivière de BPLAGE_DE_PALOMBIAGIAAVELLA .     L'eau y était tellement limpide , que l'on voyait les anguilles nager ,et le fond de l'eau

                                        

                                                          à gauche: l'une de mes plages préférées: PALOMBAGIA

  .

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HUMOURl             Mais un pote   préfère passer des vavacances sous un clair de lune à Maubeuge, il paraît qu'il fait beau !   

Ah ! Maubeuge, son croissant de lune!

http://www.neufstream.bourvil.com/video/

à gauche debout sur la table avec un petit groupe

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La fête pour moi , c'était la bavière ...LE BON VIEUX TEMPS  AUSSI .(MAI.97)

                                                            Je ressent toujours de la nostalgie en regardant ces photos souvenirs.

6 septembre 2007

Ma rencontre avec deux anciens collègues de travail

AUTOMNE 2001 . Alors que je me rendais dans un super marché , j'ai eu la surprise de rencontrer un ancien collègue ,toujours au chômage . Licencié lors des premiers plans sociaux , Je ne l'avais plus revu depuis son départ. Son regard triste a croisé le mien ,et génée , j'ai détourné la tête un petit moment , le temps de me ressaisir , de reprendre mon naturel , lui cacher mon désarroi , lui sourire avant de lui dire bonjour. DANY m'apprenait alors ,qu'il ne vivait plus que du RMI et avait rejoint les bénéficiaires du restaurant du coeur. Il tenait dans les mains ,des tracts appelant à la solidarité . C'est avec la gorge nouée ,que je l'ai quitté. Jamais je n'aurais imaginé jusque là, qu'un jour je verrais un gars de chez nous ,tomber aussi bàs. Cet homme avait travaillé pendant de longues années . Tout comme de nombreux collègues , il a contribué à l'éssor de l'entreprise. Cet homme comme on disait ," bosseur "....avant d'en arriver à cette situation inadmissible. Ma surprise ne s'est malheureusement pas arrêtée à l'entrée de cette grande surface. Deux ans après, je retrouvais un autre ancien collègue , lui aussi licencié un peu en même temps que DANY . Il s'appelait ROBERT , avait le même âge que moi , embauché dans les mêmes moments que moi ,autrement dit,... lui aussi a fait un long chemin dans la société. Il était courageux. La vie semblait lui sourire , car il avait un emploi stable , une belle petite maison comme beaucoup d'entre nous , avec une petite famille . Il était papa de 3 enfants . ROBERT A EU LA TOTALE . LICENCIEMENT , DIVORCE , ISOLEMENT , devenu clochard ......Je dis "il était " ....car le calvaire pour lui ,est terminé . ROBERT est décédé depuis . Je garderai de lui , le souvenir d'un vieillard m'abordant , alors que je promenais mon chien sur les remparts . Liez

Honteuse , je ne l'avais pas reconnue , sur le coup .864565

Choc , désarroi , sentiment d'impuissance et d'abandon de la part de nos élites , la peur au ventre , le dégout , la colère .... m'ont emmenée à prendre deux décisions , qui ont été de faire une lettre au président , et à déchirer ma carte d'électrice . J'ai finalement changé d'avis le 21 AVRIL 2002 .

J'ai toujour rêvé d'une société juste et humaine. Mais Ce jour là ,a été pour moi un moment de défoulement .* J'ai fait partie des milliers de salauds , ( d'après un"MONSIEUR " TAPIE )... à avoir voté LEPEN .

Ceci dit , j'assume pleinement "mon crime " , qui a consisté à faire entendre mon RAS LE BOL à ma façon , et d'avoir fait passer une nuit blanche à nos têtes bien pensantes , et remplies de matière grise . Mais salauds que nous sommes (toujours d'après les termes employés par l'ancien ministre ), nous n'avons jamais eu à rendre des comptes devant la justice , pour détournement d'argent venant des contribuables .

Il est loin le temps , ou j'avais enfin le droit de vote, le temps ou j'ai voté MITTERRANT...ou quand il a été élu , j'ai fait la fête pendant trois jours . J'ai cru voir le bon DIEU débarquer avec ses valises à l'ELYSEE.

  • Aujourd'hui consciente de mes erreurs je tiens à dire que la haine aveugle ne m'a jamais gagné le coeur . A présent ,je ne pourrai plus voter pour l'homme qui a osé dire en JANVIER 2005 , que l'occupation allemande n'avait pas été inhumaine en FRANCE. Je regrette sincèrement .

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                                                                        nng_images

J'ai toujours été fascinée à cette époque  , mais depuis toujours et encore aujourd'hui , par une grande dame qui connut  le renouveau après la guerre ,marqua l'émancipation des années 60 , la joie de vivre après les années sombres que connurent nos grands parents . Les médias tournaient leurs caméras en direction de cette femme , car elle était actrice de cinéma  et en même temps ... la plus belle femme de FRANCE. Puis mon admiration pour elle , c'est surtout ce combat qu'elle mène depuis tant d'années pour nos potes à 4 pattes .  BRIGITTE BARDOT est encore plus que cela . Elle est devenue un mythe .  Un sculteur fit son buste en MARIANNE  .

Voilà , j'adore les effigies de MARIANNE , je suis une fan de BRIGITTE BARDOT , j'aime les animaux. Alors comme j'ai décidé de me battre contre une injustice sociale au nom de notre devise nationale , et de parler de mon pote à 4 pattes , j'ai décidé d' adopter MARIANNE sous le visage de BB 

MON POTE POPEYE

( 3 ème blog)

.                                                                brigitte      

.Cela me tient à coeur .                   Je me décide à vous présenter POPEYE 10299355_p10304799_p

POPEYE , tu es notre passion , notre pote  . Quand on me demande ,est ce qu'il t'appartient?  Je répond , "pas tout à fait.  C'est plutôt moi , mon mari et mon fils , qui lui appartenons ...comme jadis , les cerfs appartenaient au seigneur !!! ahahahhhhhh.

POPEYE , es tu content de tes serviteurs?  sont ils obéissants ? bon ,comme il ne peut pas répondre , je vais (avec sa permission ), répondre à sa place !....  oh , je crois que oui !! Pour ce qui me concerne , je lui laisse choisir sa promenade  , qui varie selon son envie . Nous avons plusieurs trajectoires. Il a sa place partout dans la maison , avait décidé depuis bien longtemps qu'il dormirait , dans sa corbeille , au pied de mon lit .  Je pensais au début , qu'il dormirait dans la salle à manger , mais ça ne lui plaisait pas. Et il ouvre toutes les portes , ce qui fait qu'il réveillait tout le monde au milieu de la nuit . Monsieur avait déjà décrété ,qu'il ferait ses dodos  dans ma chambre .  Il a réussi , et si je n'oublie pas de remplir sa gamelle d'eau et de croquettes , avant de me coucher , je suis certaine qu'il ne fera plus de tapage nocturne . (dans le cas contraire , et si Monsieur a un petit creux en pleine nuit , il fait bouger ses gamelles  sur le carrelage , jusqu'à ce qu'il soit servi

                                        PAS DE VACANCES SANS MON POTE A 4 PATTES!rad13ECA

Recensement   des plages autorisant nos potes à 4 pattes sur tout le littoral de FRANCE , adresses des campings à retenir ou à boycotter  ( guide  à jour pour 2007  )... témoignage des mes dernières vacances avec ma famille et notre inséparable ami POPEYE , son univers , les joies , la tendresse , mes coups de gueules ...et mes suggestions , pour une meilleurs place de ses congénères dans la société .

CLIQUER :     http://popeye.canalblog.com

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2 septembre 2007

un lendemain de noêl de... DECEMBRE 1998

Il s'appelait ROGER FISCHER . Il était devenu SDF et son seul bien , son seul trésor , sa seule consolation ...c'était sa gentille petite chienne un berger belge du nom de NIKITA.

Je ne pourrai jamais oublier leurs noms , leur passage dans la ville de LANGRES, l'histoire de ROGER sans toit , sans famille ,transit de froid ,et la fin de cette journée marquante. C'était le 26 DECEMBRE 1998 , une journée qui se termina pour un SDF...en conte de NOËL.

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A cette époque , j'habitais au centre ville et faisais mes courses à pied dans le quartier comme de coutume. J'étais en congés ce jour là . Et c'est de bonne heure le matin que j'ai traversé un porche étroit donnant accès à une petite place fermée située au milieu d'un pâté de maisons plusieurs fois centenaires . Ce quartier limitrophe à mon ancien domicile ,est un vieux quartier typiquement LANGROIS et non loin de la maison natale de DENIS DIDEROT .

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Il faisait froid et tout semblait désert. C'est alors qu'un gros chien apparut et se dirigea droit vers moi. En l'observant, j'ai deviné tout de suite que l'animal n'était pas méchant .Puis son maître arriva à son tour et ordonnant à son chien de se coucher. L'homme me rassura inutilement et me dit que le toutou , c'était sa chienne prénommée NIKITA . Il était visiblement  ravi de me voir sympathiser avec son toutou ,et de pouvoir converser tout simplement avec moi. Vêtu d'une parka défraîchie et crasseuse, d'un pantalons usé et d'une vieille écharpe ,il avait un visage buriné, ridé, marqué de cernes autour des yeux  et portait une barbe de plusieurs jours.Tout laissait deviner que mon sympathique interlocuteur était un SDF qui semblait  errer dans les rues et ne savait ou aller. Reprenant sa chienne en laisse , il reprit son chemin ,et moi j'ai continué le mien empressant le pas . A fur et à mesure que le temps passait , le froid devenait vif et insupportable. Mon panier de commission rempli et sortie de la supérette, j'avais vraiment hâte de rentrer chez moi . Quand t'en revenant sur mes pas et repassant devant la banque postale , j'ai eu la surprise de revoir ce SDF immobile assis devant l'entrée de la banque , le bonnet par terre attendant quelques pièces des passants, qui se faisaient rares. Son visage rougi et triste , montrait qu'il avait froid . Je regardais ce bonnet quasiment vide et réalisais que la matinée se terminait.Les magasins allaient fermer en moins de deux heures . Bouleversée devant cette situation inattendue et déplorable, je ne pouvais pas fermer les yeux et continuer . Je me suis donc tout simplement arrêtée pour renouer le dialogue avec cet homme. Abordant mon sourire qu'il me rendit aussitôt ce pauvre gars, je lui fit remarquer qu'il n'avait pas de quoi s'acheter un repas et que les commerçants allaient bientôt baisser leur rideau. Il était touché de voir mon approche spontané , d'autant plus qu'il ne devait pas avoir l'habitude de se faire aborder ainsi. C'est alors que j'ai pris l'audace de lui poser des questions .Après tout cet homme que j'avais croisé quelques heures auparavant , s'était montré tout à fait correct . pourquoi devrais je avoir peur?..."Ca fait longtemps que vous êtes à LANGRES?" "NON  je suis arrivé depuis presque une semaine ! ""Excusez moi de mon indiscrétion , mais vous dormez ou ? "... "J'ai trouvé refuge dans un ancien établissement situé à côté du camping NAVARRE! Vous voyez Madame ? C'est un ancien bâtiment tout délabré , il n'y a plus de carreaux au fenêtres". "Oui Monsieur ! Je crois savoir , mais vous ne pouvez pas continuer à y dormir ni à rester ici par ce ce froid sibérien!!!  Ëtes vous allé à la mairie pour être mis en contact avec des personnes s'occupant du social? ...car je crois savoir qu'il y a un partenariat avec le FJT (foyer des jeunes travailleurs) , et ou ce dernier dispose une chambre pour les personnes dans votre cas". "Oui j'ai vu la municipalité mais on m'a refusé de l'aide. Le maire m'a dit de me débarrasser de mon chien pour dormir au FJT."Mais c'est honteux Monsieur " lui ai-je répondu indignée . "Vous demander d'abandonner votre chienne? avez vous bien compris?"" Et oui Madame ! me répond t'il affirmatif. Mais il est pour moi impensable de commettre un tel acte. NIKITA est mon seul bien qui me reste, ma consolation .Heureusement que je l'ai . C'est une chienne qui avait été déjà abandonnée et que j'ai adopté". Je restais interdite, immobile devant lui et regardais NIKITA se blottir dans les bras de son maître en quête d'une caresse. Elle savait que nous parlions d'elle.

berger_detour(photo d'un berger belge  ressemblant à NIKITA)

  Il fallait à présent me ressaisir car ce type n'allait pas manger grand chose et était condamné à finir frigorifié." S'il vous plaît Monsieur! Je ne sais pas encore comment je vais m'y prendre , ni si je vais parvenir à mon but . Mais ...je vais tenter quelques chose pour vous .Je vous demande de me croire et dîtes moi ou vous retrouver avant 13 heures." "Je serai dans le bâtiment délabré à droite de l'entrée du camping NAVARRE ".   Je lui ai répondu en le quittant "Donc... à tout à l'heure Monsieur !". Il me remerciant et me fît un signe amicale  .

Il me fallait très peu de temps pour réfléchir à ce que j'allais faire et tenir ma parole donnée à ce vagabond. Et aussitôt rentrée , je racontais l'histoire à mon compagnon qui est le papa de mon fils . Il est devenu  à présent mon mari. Ne conduisant pas ,je lui ai demandé si il acceptait de me donner un coup de main en cas de besoin , et sa réponse à été OUI! sans une seconde d'hésitation. Connaissant sa gentillesse depuis tant d'années déjà , je savais avant de me confier à lui , qu'il ne refuserait pas un service. J'avais déjà de la suite dans mes idées , et aussitôt j'ai décroché le téléphone et appelé une amie .  Et comment ne pas penser à MONIQUE , cette amie en question ,c'est  un rayon de soleil , pleine de douceur et toujours dans la bonne humeur .Quand on a le cafard et que l'on rencontre MONIQUE , on se sent mieux . Elle est religieuse et sa communauté résidait à l'époque  dans la rue principale de LANGRES . L'immeuble qui appartenant au diocèse, était tout à côté de l'école du sacré coeur ou mon fils YANNICK était scolarisé.    Nous nous connaissons depuis de nombreuses années , et j'allais de temps en temps boire le café les SAMEDI matin ,après avoir déposé mon gamin à l'école.   Au premier contact téléphonique, elle m'invita à venir afin de lui parler du problème." Je m'apprête à partir quelques jours en SUISSE .Mais pour toi FRANCINE, je vais le retarder quelques minutes. "   J'ai mis moins de 10 minutes pour m'y rendre . L'histoire terminée , je lui demandais si elle connaissait une adresse , une personne , pour diriger ce SDF... MONIQUE resta un moment silencieuse et après avoir réfléchi , elle me suggéra la communauté d'ËMMAUS . Cette communauté se situe dans un village  (FOULAIN) et à une vingtaine de kilomètres. Après m'avoir donné les coordonnées je la quitta en lui souhaitant un bon séjour , et me dépêcha de contacter cette fois -ci les compagnons de FOULAIN. 

Il était environ midi et demi , quand j'ai réussi à avoir le responsable de la communauté au bout du fil et de lui expliquer la situation d'un SDF avec son chien , gelant dehors par une température de moins 10 degrés. Je lui ai supplié"S'il vous plaît Monsieur! ...Vous n'avez rien à craindre de la chienne .Elle est adorable !"  ..."c'est alors que mon interlocuteur me répond gentiment ..." Mais Madame , je comprend et dans ce cas j'accepte de les accueillir . Cependant , il faudra fabriquer une niche juste devant la porte du logement  .  Rendez vous cet après midi , vers 16 heures!.

Quel instant de joie !... Je venais de gagner une belle étape .Et de savoir que ce pauvre homme dormira ce soir au chaud, j'en étais toute excitée à l'idée de lui annoncer la bonne nouvelle. Sans perdre un instant  , je suis à nouveau sortie et couru jusqu'à l'ancien bâtiment refuge du SDF. C'était bien la première fois que je franchissais une entrée sans porte d'un immeuble délabré , insalubre ,aux fenêtres dépourvues de carreaux  et ou le froid s'engouffrait dans les les pièces lugubres . L'obscurité régnait à l'intérieur et j'ai eu un peu peur . Reculant pour revenir à l'entrée , j'appelais ... "Hello êtes vous là ? " Les aboiements de NIKITA firent disparaître mon angoisse , puis le chien et son maîtres apparurent immédiatement.

                              Surpris de me revoir de nouveau , cet homme m'avoua qu'il ne croyait pas que j'allais vraiment chercher un abri pour lui . La raison est que quand car les gens s'arrêtent , ce n'est que pour quelques secondes ,le temps de lui poser une pièce . "Monsieur !" lui ai-je dit ..." on voit que vous ne me connaissez pas". "Je n'ai qu'une parole "..."Je vous ai dit que j'essaierais vous trouver un toit pour dormir et sans vous séparer de NIKITA. J'ai trouvé la solution et vous raconterai comment. Prenez vos affaires et nous partons chez nous . "Oh merci Madame!" me réponda t'il " Je n'y croyais pas , je n'y croyais pas " Répéta t'il à plusieurs fois .Puis il enchaîna " Je n'ai pas grand chose à moi , juste un sac de couchage que vous voyez , et qui est en piteux état , et mon sac à dos ". Que c'est honteux de laisser des humains dans une telle situation , ai-je pensé. Le sac était posé à même sur le sol en terre battue. Et c'est comme ça qu'il se couchait dans cet endroit glacial. Je crois qu'un cet instant , la haine s'est installé dans mon coeur . J'aurais aimé que la municipalité de LANGRES de cette époque , vienne voir comment des humains puissent vivre ainsi. Je n'aurais jamais toléré ça , même pour un chien. Il faut voir pour y croire , que ça ce passe comme ça à notre époque . Mais il fallait cesser mes pensées et ma colère de côté . Je lui dis " Mon mari est tout aussi ravi de vous recevoir. Vous avez mangé? "..." Non Madame ! Je n'avais juste pour acheter une boite pour NIKITA et une barre de chocolat. Ma chienne passe avant moi ." Et bien Monsieur , il se trouve que nous n'avons pas encore mangé , et quand on a à manger pour trois, on en a pour quatre. Mais nous mangeons des restes du repas de NOËL.Puis quand nous aurons fini , mon mari et moi vous emmènerons à FOULAIN un petit village , sur la route de CHAUMONT.....

L'histoire de ROGER

Je venais de rentrer avec mes deux invités , que la table était mise avec soin par HENRI  mon compagnon.set5_small

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Il avait tout préparé et avait invité notre sdf  à prendre place parmi nous. Il n'était toujours pas remis de ses émotions, et d'emblée nous l'avions mis à son aise. S'en suivi les présentations autour d'un apéritif maison et des amuses bouche. ROGER ,détendu nous apprit qu'il avait vécu en HAUTE-SAÖNE . Il avait eu un cap mécanique , puis était devenu dresseur de chiens pour l'armée    .Il nous parlait longuement de son métier qu'il aimait tant , puis marqua un silence ,et son visage s'assombri. Mais HENRI n'ayant pas prêté attention ,car il était assis  à côté de lui  et moi en face,s'aperçut qu'il manquait du pain , et s'excusa pour aller à la boulangerie du quartier .Il venait à peine de sortir , que notre interlocuteur ayant une carapace apparemment...endurcie , se mis à fondre en larmes comme un enfant. Il n'arrivait plus à se retenir et en était gêné quand mon compagnon réapparut avec les baguettes de pain sous le bras

Excusez moi ! nous dit 'il  "Mais il y a tellement longtemps que je n'ai pas fait de repas comme cela . Des crudités , des escargots , des fruits de mer , toasts au foie gras , de la dinde ,champagne  vins pommard , sauterne ... et vous me demandez si  j'aime tout ça? . Avant hier , Je n'ai pas eu le courage de faire la manche à la sortie de la messe. J'ai passé le réveillon et la journée d'hier enfermé dans l'ancien immeuble en ruine. J'ai pleuré comme vous me voyez en ce moment . Heureusement que NIKITA  est là pour me consoler. Elle est intelligente , et j'ai l'impression qu'elle a envie de me répondre , quand je lui parle .

"J'ai préféré rester comme cela plutôt que de voir des couples avec leurs enfants , sortir de l'église. De les voir , me fait replonger dans le temps ou j'avais encore ma femme et mes trois enfants. C'est trop dur pour moi! Ce n'est pas la faim et le froid le plus insoutenable pour moi ,mais la solitude. " Vous êtes divorcé ? lui demandais je ..."non , j'ai perdu ma famille dans un accident de la route!.."Vous souvenez vous d'un drame qui s'est produit sur  l'autoroute sur AUXERRE ? " J'ai répondu .." vaguement , car il en a eu tellement des drames sur les routes ..Il raconta qu'un car avait brûlé avec toute sa famille . ROGER  sortit seul vivant , mais grand brûlé. Il resta plusieurs mois dans le comas. Quand il en est sorti , c'était pour apprendre que son épouse et ses enfants y étaient restés. ROGER n'avait plus envie de vivre . Il lui fallu des mois de rééducation. A la sortie ,c'est là que l'exclusion s'est produite. Déboussolé , il ne lui restait plus rien , plus de maison , plus de travail , plus de famille.

Le repas se terminait et NIKITA  a également eu droit à des petites gâteries . Je revois son maître rire aux éclats , quand il me regardait  souffler les pâtes aux gruyère de façon qu'elles ne soient pas trop chaudes pour la chienne.  Puis j'ai eu droit à un compliment  sur la bûche de NOËL que je fais toujours moi même.

Nous n'avons pas vu l'heure tourner , tellement cet instant était convivial .Nous venions finir de boire un café , que déjà il était 15h 30 passé . C'était l'heure du départ pour FOULAIN.

Arrivée à FOULAIN

Nous sommes arrivés avec un peu de retard sur notre rendez vous . Je me suis excusée auprès du responsable de la communauté d'ËMMAUS , qui s'est montré compréhensif. L'accueil était chaleureux. Puis après une brève conversation , il nous montra du doigt l'un des pavillons neufs dans lequel ROGER allait désormais habiter. Puis on nous demanda à HENRI et moi , de rester un instant sur place.

Nous  regardions les deux hommes et le chien s'éloigner pour aller visiter la future habitation de  celui qui était devenu le plus heureux de la planète . Au bout d'une attente interminable une demie heure environ  , c'était un ROGER totalement transformé , rayonnant de bonheur et qui revenait vers nous. Il s'exclama " Je n'en reviens pas , je crois rêver ... Un vrais lit , un coin salon , le chauffage , la télévision , et une douche avec eau chaude !! Merci FRANCINE ! Merci HENRI , votre femme est un ange envoyé du ciel !!!! Flattée mais gênée , je lui ai quand même dit que non seulement j'avais plein de défauts , mais sans MONIQUE  et sans L'aide d'HENRI  , je ne serais pas parvenue à lui procurer un lit , une douche et une télévision.  Nous nous sommes approchés des maisonnettes pour regarder l'intérieur . C'était vraiment confortable , flamboyant neuf et sympathique.  Puis ROGER nous parla d'un règlement stricte à l'intérieur de la communauté d'EMMAUS , et que nous ignorions totalement. Nous apprenions par exemple que l'alcool était interdit. A présent , l'heure était venue de faire nos adieux . ROGER devait fabriquer la niche de NIKITA et la journée se terminait. Nous nous sommes embrassés et nous nous sommes quittés  en promettant de ne jamais s'oublier.   

      

13 août 2007

Lettre au président

 

                                                                

           LETTRE  AU PRESIDENT

(lettre au président,envoyée   ,en  OCTOBRE 2001)

copie à Mr J.C  DANIEL   (député ps de la HT-MARNE)  (lettre restée sans réponse)

Monsieur le PRESIDENT de la REPUBLIQUE

Messieurs qu'on nomme grands,

je vous fais une lettre ,

que vous lirez peut -être,

si vous avez le temps.

Messieurs qu'on nomme grands,que vous soyez  de droite ou de la gauche caviar,vous allez  de nouveau faire la course à l ' ELYSEE  en me fredonnant une chanson vieille  de vingt ans . Je connais par coeur son refrain , emplois, justice, solidarité...et pour finir, jours meilleurs.  Si BORIS VIAN  en faisait une aujourd'hui, sans être une fan , j'imagine à peu près à quoi ressembleraient  les paroles. Elles ne vous plairaient pas du tout.  Je suis certaine qu'elles seraient dures de vérité!     Moi je ne chante pas,je ne suis pas médiatique,je suis une inconnue qui vit modestement.  J'ai été témoin de plusieurs vagues de licenciements  autour de moi,et récenment j'ai croisé un ancien collègue de travail , toujours au chômage ,qui distribuait des petits papiers  du restaurant  du coeur à l'entrée d'une grande surface , et je ne peut crier ma colère!      

Messieurs,après les élections , vous reprendrez  vainqueurs ou vaincus, chacun de votre côté une vie confortable  avec valets et voiture de fonction .  Pendant ce temps,de nombreux plans sociaux  se préparent sournoisement,tout doucement, sans faire de bruit , mais sûrement. .                                       

   Ils  se feront comme d'habitude  en toute légalité , en toute impunité ,avec votre passivité  coutumière , ce  sont encore des milliers de vies humaines qui vont être sacrifiées!!     Et au diable ces bougres , vive la bourse !!!    Alors Messieurs , je forme un voeu , sincère , du fond du coeur  , ... qu'il y aie un jour ,  un jugement dernier.                                                   

  une électrice ,qui va déserter les urnes 

FRANCINE LESSERTEUR

                            Pétition : Allocacations familiales du premier au dernier enfant                   

                             www.petitionduweb.com /voirpetition.php?petition=2576
 

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